Ce portrait à la peinture à l'huile date du début du XVIe siècle. C'est François 1er fait l'acquisition du tableau, à la mort de Léonard de Vinci, en 1519. C'est au cours du XIX siècle que se développe le mythe de la Joconde, et qu'elle se trouve exposée au Musée du Louvre.
Le 21 août de l'année 1911, autour de 7-8 heures du matin, le fameux tableau disparaît du Louvre. On ne retrouve que le cadre dans un escalier de service qui mène à la cour Visconti.
Cette affaire fait la une de tous les journaux, et sème la consternation dans tout Paris. Nombreux sont ceux qui se rendent au musée, juste pour contempler la place vide laissée par le vol du tableau.On suspecte alors Apollinaire et Picasso d'être à l'origine de cette disparition, mais sont par la suite mis hors de cause. L'enquête piétine pendant deux ans et l'on commence à croire que La Joconde est perdue à tout jamais.
Elle n'était pourtant pas très loin, à quelques mètres de là, rue de l'Hôpital. La plus célèbre toile du monde se trouvait dans la chambre miteuse de son ravisseur, un ouvrier décorateur italien du nom de Vincenzo Peruggia.
La veille du drame, Peruggia se laissa enfermer dans le musée. Au petit matin, alors déguisé en nettoyeur, il déroba La Joconde en quelques minutes.
C'est le 12 décembre 1913 que le voleur se fera arrêter à Florence, dénoncé par l'antiquaire à qui il tentait alors de revendre le tableau. Il fut condamné à un an et quinze jours de prison.Lors de son procès, il revendiqua son patriotisme, qui avait motivé son acte. Il voulait rendre la belle Florentine à sa patrie d'origine. La Joconde retrouva sa place au Louvre, plus de deux après son vol, le 4 janvier 1914.
Cette affaire a fortement contribué à la célébrité de Mona Lisa. On retrouve une adaptation de cette histoire dans la bande dessinée, Le Vol de la Joconde, par Didier Bontemps et Jean-Yves Le Naour, aux éditions roymodus.
